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10 maladies gynécologiques chez la femme
Rougeurs intimes, douleurs pelviennes, règles irrégulières ou abondantes, … Et si ces symptômes étaient le signe d'une pathologie gynécologique ? Après tout, une femme sur dix souffre d’endométriose, une femme sur sept serait touchée par une SOPK, 70 % des femmes souffriraient d’un fibrome utérin au cours de leur vie, … Des chiffres qui font froid dans le dos. D’autant plus que la santé intime reste encore tabou dans de nombreux foyers. Mais plus pour longtemps. Découvrez les principales maladies gynécologiques, leurs symptômes, leurs diagnostics et leurs traitements.
1 - L’endométriose, une maladie gynécologique longtemps ignorée
Vous souffrez de règles terriblement douloureuses au point d'être clouée au lit ? Des douleurs pendant vos rapports intimes ou lorsque vous allez aux toilettes ? Ces symptômes ne sont pas que de simples "désagréments féminins". Ils pourraient signaler une endométriose (entre 1, 5 et 2, 5 millions de femmes touchées en France).
Alors à quoi est due cette maladie gynécologique ? À la présence anormale de tissu endométrial qui tapisse l'utérus en dehors de la cavité utérine. Et toutes les fluctuations hormonales de votre cycle menstruel ne font qu’accentuer les lésions provoquées par cette muqueuse qui se développe là où elle ne devrait pas. Résultat ? Des douleurs pelviennes chroniques et des difficultés à concevoir.
Si l’endométriose est de plus en plus médiatisée, elle est déjà bien connue médicalement depuis 1860. Plus d’un siècle de silence qui a laissé de nombreuses femmes dans l’incertitude pendant des années.
Aujourd’hui, les professionnels de santé établissent un diagnostic assez rapidement. Mais ce qui pêche, ce sont les options thérapeutiques. Elles permettent simplement d’atténuer les symptômes, sans éliminer cette pathologie de l’appareil génital feminin.
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2 - Le syndrome des ovaires polykystiques, l’un des troubles endocriniens les plus courants
Découvert dans les années 30, le SOPK touche aujourd'hui 2,5 millions de femmes en âge de procréer dans l'Hexagone. Ce qui en fait l’une des pathologies gynécologiques les plus courantes.
Mais alors qu’est-ce le syndrome des ovaires polykystiques ?
Contrairement à ce que son nom suggère, le SOPK ne provient pas de véritables kystes, mais d'un dérèglement hormonal affectant les ovaires. Concrètement, une multitude de follicules ovariens s’accumulent dans l’organisme. Le souci, c’est qu’ils n’ont pas terminé leur développement. Ce dysfonctionnement ovarien entraîne alors une production excessive d'androgènes (les hormones masculines) et une perturbation du processus d'ovulation.
Les répercussions sur votre qualité de vie sont colossales : cycles irréguliers, pilosité excessive, acné, … Sans oublier des difficultés à concevoir.
3 - Les polypes utérins, une excroissance dans l’endomètre
Les polypes utérins sont des excroissances qui se développent sur l'endomètre. Pouvant mesurer quelques millimètres à 2 à 3 centimètres, ils sont formés de tissus endométriaux.
Mais alors pourquoi cette maladie gynécologique apparaît-elle ? Souvent à cause d’un déséquilibre hormonal. Et notamment une élévation inhabituelle du taux d'œstrogènes qui stimule excessivement la muqueuse utérine. Ce déséquilibre peut être lié à :
- un traitement hormonal substitutif mal équilibré,
- le surpoids ou l’obésité,
- des conditions métaboliques, comme l'hypertension ou le diabète,
- la prise de médicaments anti-hormonaux comme le tamoxifène,
- la ménopause.
Bien que généralement asymptomatiques, les polypes peuvent se manifester par des saignements entre les règles ou après un rapport sexuel, des pertes vaginales anormales, des douleurs abdominales ou des règles particulièrement abondantes.
4 - Le fibrome utérin, une tumeur bénigne trop courante
Touchant entre 30 à 70% des femmes, les fibromes utérins (myomes) sont l'une des affections gynécologiques les plus courantes. Ces tumeurs bénignes se développent dans la paroi musculaire de l'utérus et peuvent varier considérablement en taille (de quelques millimètres à plusieurs centimètres de diamètre). Leur localisation diffère également : certains se nichent dans le myomètre, d'autres à l'extérieur de l'utérus ou encore sous l'endomètre.
Quelle que soit leur localisation, les causes sont souvent liées aux hormones féminines. Et pour cause, ils apparaissent souvent après 30 ans, et disparaissent à la ménopause. Mais d’autres facteurs peuvent aussi les aggraver, comme les antécédents familiaux, une mauvaise hygiène de vie, des règles précoces ou encore l’origine ethnique (les femmes afro-américaines y étant plus sujettes).
Tout comme les polypes, ils sont souvent asymptomatiques. Mais là aussi, il y a des effets secondaires. Ces fibromes peuvent provoquer des douleurs pelviennes, des règles anormalement abondantes et prolongées, des saignements entre les cycles, une envie fréquente d'uriner, une sensation de ventre gonflé, … Si vous ressentez un ou plusieurs de ces symptômes, courez chez un professionnel de santé (gynécologue, sage-femme ou médecin traitant). Mais rassurez-vous ! Même s’ils portent le nom de tumeur, les fibromes sont non cancéreux et ne présentent pas de risque d'évolution maligne.
Pour contenir les saignements, choisissez la bonne protection hygiénique.
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5 - Les infections sexuellement transmissibles chez les femmes, mais aussi les hommes
En soi, les IST ne sont pas une maladie gynécologique féminine à proprement parler. Femmes, comme hommes, elles touchent tout le monde à partir du moment où il y a des rapports sexuels non protégés. Pour cause, plus de 30 bactéries, virus et parasites sont susceptibles de vous contaminer.
Particulièrement insidieuses, les IST sont souvent asymptomatiques. Du moins au début. Ce qui complique leur détection précoce et favorise leur propagation. Mais après quelques jours ou semaines, les effets négatifs commencent à apparaître. Vous pourriez constater des écoulements inhabituels, des douleurs pelviennes, des brûlures urinaires, des lésions génitales ou encore une fatigue inexpliquée, …
En réalité, tout dépend de l’infection. Car il en existe des dizaines. Voici les principales :
- La syphilis : une infection bactérienne provoquant des ulcères indolores, puis des éruptions cutanées.
- La gonorrhée : responsable de douleurs urinaires et d'écoulements purulents.
- La chlamydia : elle est caractérisée par des sécrétions vaginales blanchâtres et malodorantes.
- La trichomonase : c’est l'IST la plus répandue mondialement, causant démangeaisons et écoulements verdâtres.
- L'hépatite B : une infection virale attaquant le foie pouvant mener à la cirrhose.
- L'herpès génital : elle provoque des cloques et démangeaisons persistantes à vie.
- Le VIH : ce virus affaiblit le système immunitaire et peut évoluer vers le SIDA.
- Le papillomavirus (HPV) : il peut causer le cancer du col de l'utérus.
Autant de maladies gynécologiques qu’il est possible d’éviter avec un préservatif (ce n’est pas qu’un moyen de contraception), un dépistage régulier et une vaccination (notamment pour l'hépatite B et le HPV).
C’est d’autant plus important que ces infections peuvent entraîner de graves complications, notamment des troubles de la fertilité, des fausses couches, des cancers génitaux, et dans certains cas, la mort.
Bon à savoir : si les IST sont généralement transmises lors de relations intimes, elles peuvent également se propager de la mère à l'enfant pendant la grossesse, l'accouchement ou l'allaitement.

6 - L’hématocolpos, une maladie gynécologique qui se manifeste à la puberté
L'hématocolpos désigne l'accumulation progressive de sang menstruel dans le vagin. Bloqué à l’intérieur, il ne peut s'évacuer normalement.
Souvent détecté lors des premières règles (ou de l’absence de règles), il résulte le plus souvent d'une imperforation de l'hymen. Il s’agit d’une anomalie congénitale où cette fine membrane obstrue complètement l'entrée vaginale. D’autres causes peuvent expliquer cette obstruction, comme un diaphragme vaginal, une malformation génitale ou des complications liées à l'endométriose ou aux fibromes.
Les jeunes filles atteintes présentent des symptômes caractéristiques : douleurs pelviennes cycliques s'intensifiant au fil du temps, absence de règles malgré les autres signes pubertaires, parfois une masse abdominale visible, et fréquemment des troubles urinaires dus à la pression exercée par le sang accumulé.
Autant de symptômes qui méritent une consultation rapide. Car sans traitement, les effets de cette maladie gynécologique peuvent s’aggraver. En particulier si le sang remonte vers l'utérus ou les trompes de Fallope.
7 - Les troubles de la statique pelvienne (ou la descente d’organe)
Une sensation de pesanteur dans le bas-ventre, des fuites urinaires lors d'un effort, des gênes pendant vos rapports intimes, … Voici les symptômes des troubles de la statique pelvienne. Ici, c’est la structure de soutien des organes du bassin (la vessie, l'utérus et le rectum) qui est mise à mal. Les muscles et ligaments du plancher pelvien s’affaiblissent. Lorsque ce support naturel perd de sa tonicité, les organes pelviens "descendent" littéralement. Et là, c’est la porte ouverte aux incontinences urinaires ou fécales, difficultés à vider complètement sa vessie, constipations, infections urinaires à répétition, … Sans oublier une vie sexuelle perturbée.
Bien souvent, ce sont les mamans qui subissent ces descentes d’organes. L’accouchement laisse des traces qui se répercutent des années plus tard (généralement après la ménopause). Mais même sans avoir d’enfant, vous n’êtes pas libérée de ces troubles gynécologiques, en particulier si vous avez subi des interventions chirurgicales ou que vous effectuez des efforts répétés.
8 - La bartholinite, une inflammation génitale douloureuse
La bartholinite est une inflammation touchant les glandes de Bartholin. Ces deux petits canaux sont situés de part et d'autre de l'entrée vaginale, derrière les grandes lèvres. Ils sécrètent de la cyprine, un fluide naturel qui assure la lubrification du vagin lors des rapports sexuels.
Le problème survient lorsque l'un des canaux excréteurs s'obstrue, empêchant l'écoulement normal des sécrétions. La glande gonfle alors et forme un kyste, qui s'il s'infecte, évolue en bartholinite.
Les causes de cette maladie gynécologique ? Il peut s’agir d’infections sexuellement transmissibles, de bactéries d'origine digestive, d’une hygiène intime inadaptée, de rapports sexuels fréquents ou de la mauvaise cicatrisation d'une épisiotomie.
Quelle qu’elle soit, la bartholinite provoque généralement une douleur aiguë, une sensation de chaleur vulvaire, une difficulté à se mouvoir, et parfois de la fièvre lorsque l’abcès se rompt.
Attention à ne pas confondre Bartholinite et vaginisme. Cette maladie gynécologique se caractérise par une contraction involontaire et incontrôlable des muscles du plancher pelvien. Et par là même, qui empêche la pénétration vaginale.
9 - Le syndrome de Rokitansky, une malformation gynécologique rare aux conséquences importantes.
Cette anomalie congénitale touche environ une femme sur 4 500. C’est très rare, et c’est tant mieux, car le syndrome de Rokitansky se caractérise par une absence totale ou partielle de l'utérus et des deux tiers supérieurs du vagin. Pourtant, les organes génitaux externes (ovaires et trompes de Fallope) sont parfaitement développés et fonctionnels.
Bien souvent, cette maladie gynécologique est diagnostiquée à l'adolescence face à une aménorrhée primaire. Mais il peut aussi se révéler lors des premiers rapports sexuels qui sont souvent douloureux, voire impossibles à cause d'un vagin très court ou inexistant. Malgré tout, les femmes atteintes conservent une sensibilité vulvaire et clitoridienne normale. Elles peuvent donc avoir une sexualité épanouie, mais hors pénétration.
Au-delà des difficultés sexuelles, le gros problème de l'absence d'utérus, c’est l’impossibilité de mener une grossesse naturelle. Ce qui peut avoir des répercussions psychologiques importantes sur l'identité féminine et l'estime de soi.
10 - Le lichen vulvaire, quand les démangeaisons vulvaires deviennent insupportables
Les démangeaisons intenses et persistantes au niveau de votre vulve ne sont peut-être pas une simple irritation passagère. Elles peuvent être le signe d’un lichen vulvaire. Il s’agit d’une maladie inflammatoire chronique qui affecte progressivement la peau et les muqueuses de la zone vulvaire. Et non, cette dermatose n'est ni contagieuse, ni sexuellement transmissible, ni liée à votre hygiène intime.
Mais alors d’où vient cette maladie gynécologique ? À l’heure actuelle, nous n’avons pas la réponse. Mais comme souvent, cela pourrait être dû à un dérèglement hormonal.
Au début, le lichen vulvaire se traduit par une fragilité inhabituelle de la peau avec l'apparition de bleus, d'ampoules et un prurit plus ou moins intense. Avec le temps, la peau se sclérose et durcit, les petites lèvres s'atrophient, et dans les cas avancés, les lèvres peuvent même fusionner. Les rapports sexuels deviennent alors douloureux, et parfois même la miction.
Alors avant d’en arriver là, mieux vaut prendre rendez-vous avec un professionnel de santé pour soulager les symptômes et ralentir sa progression.
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