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femme allongée ovaire polykystiques

Le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK) - Symptômes et traitement

Les pathologies pouvant affecter l’organisme féminin sont multiples et variées. Parmi les plus courantes, on retrouve le syndrome des ovaires polykystiques qui concerne 1 femme sur 10. Alors comment reconnaître le SOPK ? Comment le diagnostiquer ? Et surtout comment le traiter ? C’est ce que nous allons voir dans cet article. 


Quels sont les symptômes du SOPK ? 


Le syndrome des ovaires polykystiques est dû à un dérèglement hormonal. Ce qui se caractérise par une multitude de symptômes vécus plus ou moins différemment selon les femmes. Voici les principaux : 


Des troubles ovulatoires 


Le SOPK affecte l’ovulation des femmes ; soit elles n’ovulent pas du tout, soit elles ovulent rarement. Cette rareté ou cette absence d’ovulation impacte directement le cycle menstruel. En cas d’ovulation, le cycle sera souvent très long (plus de 35 jours). Et à défaut d’ovulation, il est inexistant, ce qui se traduit par une absence de règles. Cela dit, même si vos menstruations sont assez rares, mieux vaut être équipée d’une protection hygiénique efficace et confortable. C’est justement possible avec la culotte menstruelle. 

Bon à savoir : le syndrome des ovaires polykystiques a été découvert dans les années 30. À cette époque, les médecins pensaient que les ovaires affectés étaient des kystes. En réalité, il s’agit d’une de follicules au développement inachevé. Malgré son nom, les femmes atteintes de SOPK ne souffrent donc d’aucun kyste. 


L’infertilité 


Au-delà des règles, l’absence d’ovulation affecte la fertilité des femmes. En effet, le SOPK est la première cause d’infertilité féminine, puisque la moitié des femmes souffrant de cette pathologie ne sont pas fertiles. D’ailleurs, c’est souvent cette infertilité qui leur permet de connaître l'existence du syndrome des ovaires polykystiques.  En effet, de nombreuses femmes prennent rendez-vous chez le médecin pour comprendre les causes de leur difficulté à tomber enceinte. À cette occasion, elles découvrent la présence de cette maladie. 

Par celles qui tombent enceintes, le SOPK peut également provoquer plusieurs complications, telles qu’un accouchement prématuré, un diabète gestationnel ou une pré-éclampsie. 


L’hyperandrogénie 


Le SOPK se caractérise par une production excessive d’androgènes. Et plus précisément, de testostérones. Il convient de rappeler que toutes les femmes produisent de la testostérone (ce n’est pas forcément réservé aux hommes). Mais en petite quantité. À l’inverse, celles qui souffrent du SOPK en sécrètent plus que la normale. Et cela provoque plusieurs effets secondaires, tels que : 

  • Une hyperpilosité : avec même un hirsutisme pour 70 % des femmes. C’est-à-dire un excès de poils au niveau du visage (notamment les lèvres supérieures et le menton), de la poitrine, du dos, ou encore des fesses. 
  • Des problèmes cutanés : la peau est souvent grasse et acnéique. Les femmes souffrant de SOPK souffrent alors d’acné au cours de leurs adolescentes et à l’âge adulte. 
  • L’alopécie : il s’agit de chute de cheveux sur le sommet du crâne. 

La prise de poids 

 

Les femmes atteintes du syndrome des ovaires polykystiques sont souvent en surpoids. Elles ont tendance à prendre du poids facilement et rencontrent des difficultés à maigrir. Cela est lié à l’hypersécrétion d'androgènes qui favorise l'insulinorésistance. Autrement dit, l’insuline est peu active. Ce qui peut également causer un diabète de type 2 ou un problème de foie gras non alcoolique.

Le SOPK favorise aussi le syndrome métabolique. À savoir un risque accru d’hypertension artérielle ou de plusieurs maladies cardiovasculaires, comme l’angine de poitrine, l’infarctus du myocarde, l'AVC, etc.

Bon à savoir : il existe un lien direct en IMC et infertilité. Ainsi, les femmes en surpoids ou obèses qui maigrissent peuvent devenir davantage fertiles. Sans oublier que la perte de poids réduit le risque de complications métaboliques associées au SOPK.


Les autres symptômes du SOPK 


En plus des symptômes susmentionnés, le syndrome des ovaires polykystiques peut aussi se caractériser par : 

  • L’acanthosis nigricans (il s’agit de taches foncées sur la peau qui apparaissent à cause du taux d’insuline élevé) ; 
  • La fatigue accrue ; 
  • L’humeur dépressive et l’anxiété. 
  • Un risque accru de cancer de l’endomètre ; 
  • L’apnée du sommeil (d’autant plus marqué chez les femmes en surpoids).

 

symptome sopk

Il ne s’agit que des principaux symptômes du SOPK. En réalité, chaque femme ressent cette maladie de manière différente. Certaines subissent seulement un ou deux effets du syndrome des ovaires polykystiques, alors que d’autres les ressentent tous. De même, certaines femmes les subissent de manière modérée, alors que pour d’autres, cette maladie devient handicapante. Si tel est votre cas, prenez rendez-vous chez le médecin le plus rapidement possible. 

Bon à savoir : la plupart du temps, les symptômes du syndrome des ovaires polykystiques apparaissent à la puberté, dès les premières règles. Mais certaines femmes voient les premiers effets de cette maladie à l’âge adulte. 


Comment diagnostiquer le syndrome des ovaires polykystiques ? 


Dès lors que vous constatez un ou plusieurs des symptômes susmentionnés, il est primordial de consulter un médecin. Celui-ci effectuera une série de tests pour diagnostiquer le syndrome des ovaires polykystiques. Voici les principaux : 

  • Le bilan hormonal : s’il suspecte un SOPK, le médecin effectue d’abord un bilan hormonal (administré pendant les règles) afin de doser le taux d’hormone folliculo-stimulante (FSH), d’hormone lutéinisante (LH) et d’androgènes. 
  • Le bilan métabolique sanguin : il complète le premier afin de vérifier la glycémie, le cholestérol et les triglycérides.
  • L’échographie abdomino-pelvienne transvaginale : il s’agit simplement de détecter ou non les ovaires polykystiques. Ces dernières se caractérisent par une accumulation de follicules immatures, sans ovocyte fécondable. 

Ces différents examens permettent d’analyser le potentiel ovulatoire et le niveau d’androgène. 


Comment traiter le SOPK ? 


Malgré qu’il touche de nombreuses femmes, la communauté scientifique n’a pas encore trouvé de véritable traitement pour soigner le syndrome des ovaires polykystiques. Il s’agit surtout de traitement symptomatique. C’est-à-dire qu’ils soignent les symptômes et non la maladie en elle-même. 

Par exemple : 

  • Pour réguler la prise de poids, les femmes sont invitées à améliorer leur hygiène de vie à travers une alimentation équilibrée et des activités physiques régulières. 
  • Pour l’excès de pilosité et/ou l’infertilité, une pilule œstroprogestative peut être prescrite.
  • En cas de dépression, un suivi psychologique est recommandé. 


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