Culotte menstruelle rouge

Qu’est-ce que Le Syndrome du Choc Toxique ? 5 choses à savoir

Qu’est-ce que Le Syndrome du Choc Toxique Menstruel ? 5 choses à savoir


Le syndrome du choc toxique menstruel est, de toute évidence, une pathologie féminine. Bien que rarissime, le SCT menstruel touche néanmoins de plus en plus de femmes depuis les années 1990, sans qu’aucun spécialiste ne puisse expliquer le phénomène. On suppose seulement que le nombre de cas a augmenté au fur et à mesure que la connaissance scientifique de cette maladie infectieuse a progressé : En clair, on la connaît mieux, donc on en comptabilise mieux les victimes. 

Mais ce qui nous intéresse chez Mademoiselle Culotte, ce sont moins les statistiques que de vous informer sur ce syndrome😉. Quels en sont les symptômes et la bactérie responsable ? Peut-il toucher n’importe quelle femme ? Quelles lésions courantes peut-il provoquer ? Pourquoi a-t-il des conséquences parfois gravissimes comme l’amputation voire le décès ? Quel est son lien avec les règles ? Et surtout, quelles sont les façons de s’en prémunir ? La culotte menstruelle est-elle un de ces moyens efficaces ? Allez, stop ! On ne panique pas avant de savoir : Le syndrome du choc toxique menstruel est facile à éviter quand on en connaît les 5 points principaux😀.

1 - La bactérie responsable du choc toxique est le staphylocoque doré

Vous en avez déjà entendu parler et pour cause… La bactérie responsable du syndrome du choc toxique est célèbre : Il s’agit du Staphylococcus aureus (staphylocoque doré). Celui-ci doit sa notoriété à sa dangerosité, et surtout, à l’endroit où on peut le contracter : oui, c’est lui qui sévit dans les établissements de santé ! Là où justement, on peut se croire à l’abri de toute infection. Avec l’Escherichia coli, il est le grand responsable des maladies nosocomiales.

Dans ce cas précis, le staphylocoque doré provient du patient lui-même, se développe à vitesse « grand V » lors d’interventions chirurgicales, et vient provoquer des lésions sur les organes internes du patient. 

Faisant partie de la flore cutanée naturelle et colonisant particulièrement les muqueuses externes, il sévit cependant moins dangereusement sur la peau. Il provoque alors ce que l’on appelle, plus communément, des furoncles.  

Il peut également contaminer certains aliments et générer des intoxications alimentaires. Mais celles-ci sont généralement bénignes pour la personne ayant ingéré ces denrées infectées.


Notons tout de même que cette bactérie n’est pas dangereuse en soi. Elle vit tranquillement sa vie de bactérie dans le nez, la gorge ou sur la peau de 30 à 50% de la population. Ces individus sont alors des porteurs sains. 😉

Comme souvent, la gravité de « l’attaque » dépend de plusieurs conditions malheureuses concomitantes : blessures, importance de l’organe atteint, état de santé du sujet etc.

Et les femmes sont désavantagées dans l’histoire, car un facteur de risque vient s’ajouter à la liste… 😏

2 - Le choc toxique menstruel se produit  lorsque le sang est bloqué dans le vagin

Choc toxique illustration

 

« Alors oui, c’est bien moche tout ça mais en quoi le fait d’avoir ses règles peut-il provoquer un choc toxique ? » nous demanderez-vous. Eh bien, il existe 3 facteurs de risque et il faut qu’ils se produisent en même temps :

  • la femme est porteuse du staphylocoque doré producteur de TSST-1 au sein de ses muqueuses vaginales ;
  • elle est en période de règles ;
  • elle a gardé une protection interne, comme le tampon ou la coupe menstruelle, trop longtemps.

Ainsi le sang qui, normalement, est censé s’écouler, stagne à l’intérieur du vagin. Le staphylocoque doré se multiplie alors de façon spectaculaire, atteignant une concentration suffisamment importante pour qu’il produise une toxine appelée TSST-1. C’est elle qui est dangereuse, car elle va alors se diffuser dans le corps entier de la femme à travers la circulation sanguine et ainsi potentiellement atteindre tous les organes. Tout se passe généralement très vite et cette toxine est très virulente, d’où le nom de  « choc toxique ».

 

3 - Les principaux symptômes à reconnaître

Les premiers symptômes

Autrement appelée la « maladie du tampon », le SCT provoque plusieurs symptômes, qui peuvent avoir lieu de façon simultanée, successive ou même isolée. Attention toutefois, un seul de ces signes ne suffit pas à s'auto-diagnostiquer comme atteinte par cette grave infection. 

Voici ce qui doit vous tenir en alerte dans un premier temps :

  • une fièvre soudaine de 38,9°C ou plus (ce n’est néanmoins pas toujours le cas) ;
  • des vomissements et/ ou une diarrhée ;
  • une sensation de malaise, de vertiges avec des maux de tête ;
  • une éruption cutanée faisant penser à un coup de soleil.

Les signes d’aggravation

Non que les premiers signes ne passent inaperçus, mais il peut être difficile de les associer à ce syndrome : On n’y pense pas toujours !  Souvent, ce sont des sensations physiques plus graves qui viennent asseoir le diagnostic. Dans tout état de faits, il faut contacter immédiatement le 15, si vous ressentez :

  • Une tension artérielle très basse qui se manifeste par une sensation d’être au bord de la perte de connaissance, un épuisement brutal ;
  • Une accélération du cœur ;
  • des pensées ou paroles confuses.

Les gestes à adopter au plus vite

Pour éviter la propagation du staphylocoque dans le corps et bien sûr dans les organes vitaux, il faut avant tout retirer le dispositif vaginal. Les médecins peuvent effectuer, en parallèle, une injection intraveineuse à base d’antibiotiques et un traitement contre la chute de tension. Le tout est d’être prise en charge à temps. C’est pour cela qu’il ne faut jamais hésiter à appeler le SAMU ou les pompiers en cas de doute.

4 - Les précautions à prendre 

Mais ne nous affolons pas pour autant !😊 Car ce syndrome est rare mais surtout facile à éviter. Si vous êtes potentiellement porteuse du staphylocoque doré, vous n’êtes pas censée le voir se développer si vous utilisez correctement le tampon et la coupe menstruelle. Les conseils sont simples et logiques : 


  1. ne portez pas ce type de protection plus de 6 heures d’affilée !
  2. jamais toute une nuit !
  3. Pensez à retirer le tampon précédent avant d’en mettre un autre (oui, on sait, ça peut paraître bête mais c’est arrivé plus souvent qu’on ne le pense, surtout en cas de tampon trop petit ou trop fin !)
  4. Lavez soigneusement votre cup !

 

5 - Porter une culotte menstruelle la nuit pour éviter le syndrome du choc toxique menstruel

Culotte menstruelle rouge sur femme

 

Vous l’aurez compris, le cœur du problème est la prolifération du staphylocoque due à la stagnation du sang à l'intérieur du corps. Il est donc très simple pour éviter cela de … ne pas utiliser de dispositif intravaginal ! 

Mais on comprend que, pour des raisons de confort et d’esthétique, la serviette hygiénique fasse hésiter plus d’une femme.

Moins discrète que la cup ou le tampon, parfois inadaptée à notre morphologie, nécessitant la présence systématique d’une poubelle, elle peut même paraître encombrante.

Sans compter que, d’un point de vue de santé, elle fait beaucoup parler d’elle ces derniers temps : Conçue dans des dérivés pétrochimiques et hermétiques, elle est à la source de nombreuses irritations des muqueuses.

 

En revanche, la culotte ou le boxer menstruels sont des protections externes qui assurent, notamment la nuit ! 


👉 Évidemment, il y a 0 risque de choc toxique : les flux s’écoulent et sont absorbés par les tissus ;

👉 4 couches absorbantes de tissus équivalent à l'absorption de 4 tampons ;

👉 Fabriqués d’un seul tenant, ils s’adaptent à la position allongée et aux mouvements nocturnes ;

👉 Conçus dans des matériaux respirants, ils évitent toute macération et limitent amplement les irritations ;

👉 La première épaisseur de tissu anti-humidité apporte le confort d’une nuit au sec ;

👉 Dormez l’esprit tranquille, vous pouvez garder la culotte ou le boxer jusqu'à 12 heures d’affilée.

 

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