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Comment la médecine douce soulage-t-elle les maux du cycle menstruel ?
Si elles font partie de la vie de femmes, les douleurs de règles sont loin d’être agréables. Chaque mois, des crampes menstruelles, des migraines, des ballonnements ou des douleurs dans la poitrine s’invitent dans votre quotidien. Pour les soulager, de nombreuses femmes se tournent vers les traitements anti-inflammatoires non stéroïdiens. Mais se gaver de médicaments à intervalles réguliers n’est pas forcément très sain. Heureusement, il existe des traitements naturels. Et plus précisément la médecine douce. Alors de quoi s’agit-il ? Comment peut-elle soulager les maux du cycle menstruel ? Peut-elle remplacer la médecine traditionnelle ? Mademoiselle Culotte vous éclaire.
Des médecines alternatives pour tous les maux
La médecine douce regroupe l’ensemble des pratiques thérapeutiques qui utilisent les remèdes naturels pour soigner divers maux. Par exemple, ces médecines alternatives peuvent soulager le stress, l’anxiété, les maux de tête, les troubles cutanés, l’addiction, l’insomnie, les maux de ventre, les déséquilibres hormonaux, … Vous l’aurez compris, la médecine douce peut apaiser plusieurs symptômes du cycle menstruel. Et pour cause, il existe plus de 400 disciplines répertoriées comme étant des médecines naturelles. On y retrouve l’acupuncture, la chiropractie, la diététique, l’homéopathie, l’hypnose, la kinésiologie, la podologie, la sophrologie, la naturopathie, et bien d’autres.
L’avantage de ces médecines alternatives, c’est leur côté naturel. Elles n’utilisent aucune molécule chimique (présente dans les médicaments de type ibuprofène) pour traiter les maux.
À noter : que ce soit pour le cycle menstruel ou autre problème de santé, les médecines douces ne visent pas à remplacer la médecine traditionnelle, mais plutôt à la complémenter.
La médecine douce et l’amélioration du confort au cours du cycle menstruel
Entre l’ovulation, les règles et le syndrome prémenstruel, le cycle féminin n’est pas un long fleuve tranquille. Pour soulager tous les maux du cycle menstruel, la médecine douce peut s’avérer un allié de premier ordre. Voici comment.
L’acupuncture
L’acupuncture est issue de la médecine chinoise. Celle-ci envisage le corps humain d’un point de vue énergétique. Il en va de même avec le cycle menstruel. La phase folliculaire correspond à la croissance du yin (énergie féminine) qui atteint son apogée lors de l’ovulation. Alors que la phase lutéale renvoie à la croissance du yang (énergie masculine).
La période de syndrome prémenstruel et les règles marquent clairement une phase de transition entre le yang et le yin. Or, cette transition peut être douloureuse avec l’apparition de plusieurs symptômes désagréables. Le rôle de l’acupuncture est justement de corriger ces déséquilibres.
Pour cela, l’acupuncteur va stimuler des points spécifiques des méridiens à l’aide d’aiguilles. Ça peut faire peur, mais les bienfaits sont véridiques.
L’homéopathie
L’homéopathie repose sur l’administration de doses infinitésimales de remèdes naturels issues de plantes, de minéraux ou d’animaux. Et même s’ils sont prescrits en toutes petites quantités, les effets sont très efficaces.
Il s’agit d’une science très avancée qui ne doit pas être prise à la légère. Les doses sont si faibles que la moindre variation peut avoir de lourdes conséquences. Ainsi, il est primordial de consulter un professionnel qui saura vous prescrire la bonne posologie spécialement adaptée à vos maux.
En matière de cycle menstruel, cette médecine douce permet de soulager les crampes utérines, la fatigue, les maux de tête ou encore l’irritabilité.
La phytothérapie
C’est le pouvoir des plantes appliqué aux règles douloureuses. Et oui, chaque plante a des propriétés vertueuses pouvant soulager divers maux. Par exemple :
- L’achillée millefeuille : elle a des propriétés anti-inflammatoires et antispasmodiques qui soulagent les crampes abdominales.
- La sauge : elle contient des phytoestrogènes qui agissent comme un stimulant hormonal.
- L’hamamélis : elle peut vous aider à réduire l’intensité du flux menstruel. Et si vous avez des saignements abondants, utilisez ces plantes en complément de la culotte de règles.
- La mélisse : c’est une plante progestérone like qui équilibre les flux hormonaux.
Pour mieux vivre votre cycle menstruel grâce aux plantes, mieux vaut consulter un expert en médecine douce. Il saura vous conseiller le remède le plus adapté à vos maux.
La réflexologie
La réflexologie stimule les zones réflexes afin de libérer les nœuds qui accumulent de l’énergie. Bien souvent, les zones réflexes sont situées aux extrémités du corps, comme les pieds, les mains, les oreilles ou le visage. Il existe donc différents types de réflexologie (plantaire, faciale, palmaire et auriculaire). Le plus efficace est toutefois la réflexologie plantaire puisque les pieds cumulent 7 200 terminaisons nerveuses. Rien que ça !
Mais concrètement, comment cette médecine douce agit-elle sur le cycle menstruel ? De deux manières :
- D’une part, elle vous aide à vous détendre. Après tout, ça reste un massage. L’objectif est alors de lever les tensions nerveuses et musculaires.
- D'autre part, elle favorise le rééquilibrage hormonal. Ce qui permet de soulager de nombreux troubles liés aux règles, comme les troubles digestifs, les douleurs abdominales ou encore les jambes lourdes.
La médecine traditionnelle, toujours indispensable
Si la médecine douce soulage les maux du cycle menstruel, elle ne fait pas non plus de miracle. Il arrive que les crampes abdominales, les migraines ou les douleurs dans les lombaires ne soient pas simplement liées aux règles. Derrière se cache une pathologie beaucoup plus insidieuse, comme une endométriose, une inflammation pelvienne, des fibromes, des kystes ovariens, …
Quand la consultation médicale devient-elle indispensable ?
Comment faire la différence entre une pathologie et un symptôme des règles ? Plusieurs indices peuvent vous guider :
- Est-ce que vous avez toujours souffert de règles douloureuses ? Si la réponse est oui, c’est normal. C’est la dysménorrhée primaire. En revanche, si la réponse est non et/ou que la douleur s’est intensifiée, il y a sans doute une cause cachée. On parle alors de dysménorrhée secondaire.
- Est-ce que la douleur vous empêche de vous lever de votre lit ? Même douloureuses, les règles ne doivent pas vous empêcher de poursuivre vos activités quotidiennes. Si c’est le cas, ce n’est pas normal.
Quels traitements médicaux ?
En cas de dysménorrhée secondaire et/ou de douleurs très intenses au cours du cycle menstruel, la médecine douce est insuffisante. Il est impératif de consulter un professionnel de santé. Celui-ci effectuera une série de tests et examens gynécologiques (examens pelviens, échographie, test de dépistage, frottis, toucher vaginal, …) pour identifier l’origine de vos troubles. Une fois le diagnostic établi, le professionnel de santé pourra vous fournir un traitement adapté ; depuis la prise de médicament à la chirurgie dans certains cas.
À ce stade, les remèdes naturels peuvent venir en complément, mais ils ne peuvent remplacer totalement un traitement médical.