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Quels sont les différents types de pertes vaginales ?
Des sécrétions blanchâtres, jaunâtres, verdâtres, … il y a de tout dans les culottes des femmes. Mais à chaque couleur sa signification. Car si les écoulements vaginaux sont naturels et normaux, certains peuvent receler plusieurs anomalies. Alors quels sont les différents types de pertes vaginales pendant le cycle menstruel ? À quoi servent-elles ? Comment reconnaître les “normales” des “anormales” ? Mademoiselle Culotte répond à toutes vos questions.
Qu’est-ce que les pertes vaginales ?
Les pertes vaginales sont des sécrétions produites par les glandes du col de l’utérus et du vagin. Si elles peuvent sembler peu ragoutantes, elles sont en réalité un excellent indicateur de la santé vaginale. Et oui, ces sécrétions ont un triple rôle :
- La lubrification naturelle : lorsque le désir augmente, elle lubrifie le vagin pour faciliter la pénétration et les relations sexuelles.
- La protection contre les infections : elles éliminent les cellules mortes et les bactéries susceptibles de s’inviter dans le vagin.
- Le maintien du pH vaginal : elles contribuent à un environnement acide qui protège aussi contre les infections.
Autant dire que les sécrétions vaginales sont plutôt saines. Mais pas toujours. Tout dépend du type de pertes sécrétées.
Quels sont les types de pertes vaginales normales ?
Bien qu’elles soient normales, les sécrétions vaginales revêtent une variété de formes et de couleurs. Voici celles que vous pourriez rencontrer au cours de votre cycle menstruel :
- Au début et à la fin du cycle menstruel : les sécrétions sont liquides, transparentes et sans odeur. Elles sont simplement liées aux fluctuations hormonales.
- Pendant l’ovulation : les pertes sont souvent plus visqueuses, voire élastiques, un peu à du blanc d'œuf cru. Comme l'ovulation est la période de fertilité maximale, le mucus cervical devient plus abondant afin de faciliter la mobilité des spermatozoïdes et la fertilisation.
- Pendant la phase lutéale : juste après l’ovulation, les pertes blanches sont plus épaisses et crémeuses (semblables à du lait). C’est l’effet de la progestérone qui leur donne cet aspect. Vous retrouverez aussi ces pertes vaginales en période de grossesse à cause des variations hormonales.
- En période de faiblesse hormonale : comme les règles, une période de stress intense ou de changement de mode de vie, les pertes sont souvent légères ou sèches.
À còté des pertes vaginales normales, certaines sont pathologiques

Comment reconnaître les pertes vaginales anormales ?
Si les pertes blanches sont souvent normales, ce n’est pas le cas de toutes les sécrétions vaginales. Certaines indiquent au contraire un trouble au niveau des organes reproducteurs. Décortiquons-les :
- Les pertes malodorantes : l'odeur de poisson pourri dans la culotte est le signe d’une infection vaginale, comme la vaginose bactérienne ou la mycose. Les causes de ces pertes vaginales malodorantes peuvent être diverses et variées ; une mauvaise hygiène intime, des vêtements trop serrés, des médicaments, … Quelle qu’en soit l’origine, cela provoque une altération de la flore vaginale.
- Les pertes vertes ou jaunes : là encore, il s’agit d’une infection vaginale, de type Chlamydia ou à Trichomonas. En plus des sécrétions épaisses et de couleur verte ou jaune, les femmes ressentiront également d’autres symptômes, comme des démangeaisons ou des brûlures. Si tel est votre cas, une consultation médicale est nécessaire.
- Les pertes sanglantes ou rosées : le problème survient lorsque les pertes de couleur rose ou rouge ne sont pas dues aux règles. Ce phénomène peut alors être dû à un saignement d’implantation en début de grossesse, une infection ou encore à un déséquilibre hormonal. Là encore, il vaut mieux consulter un professionnel de santé lorsque les saignements surviennent en dehors des menstruations.
- Les pertes mousseuses et verdâtres : c’est souvent le signe d'une vaginite à Trichomonas ou d’une infection sexuellement transmissible (IST). Pour en finir avec ces sécrétions désagréables, un traitement médical est requis.
Quand consulter un médecin ?
Dès lors que vous constatez des pertes vaginales anormales (odeur désagréable, couleur verdâtre ou jaunâtre), il est nécessaire de consulter un professionnel de santé.
Mais à côté de l’apparence des sécrétions vaginales, il convient de s’intéresser à tous les symptômes qui les entourent. Si en plus de ces écoulements, vous ressentez de démangeaisons, de rougeurs, des douleurs abdominales ou pelviennes, un inconfort lors des rapports sexuels, il n’y a plus de question à se poser : prenez-vous avec votre médecin ou gynéco.
Et même sans symptômes, nous vous recommandons de consulter dès lors que les sécrétions persistent dans le temps.
Lors de la consultation, le professionnel de santé procédera à une série d’examens médicaux, tels que :
- Un prélèvement vaginal pour analyser la flore vaginale et rechercher des infections.
- Une échographie pelvienne pour détecter des anomalies des organes reproducteurs.
- Des tests de dépistage des IST pour identifier d’éventuelles infections sexuellement transmissibles.
À partir de ces examens, le médecin ou gynécologue pourra vous prescrire le traitement adapté aux infections vaginales.
Comment maintenir une bonne santé vaginale ?
La santé de votre vagin passe par la sécrétion d’écoulements sains, mais sans les pertes anormales. Pour cela, votre meilleure arme est votre hygiène intime. Voici quelques astuces pour en prendre soin :
- Un nettoyage doux : utilisez des produits non irritants et évitez de laver l’intérieur du vagin. Il se nettoie naturellement. À l’inverse, les douches vaginales perturbent l'équilibre naturel de la flore intime.
- Des vêtements respirants : préférez les sous-vêtements en coton pour éviter les irritations.
- Des protections hygiéniques douces : adoptez nos culottes menstruelles pour une hygiène féminine au top, sans sacrifier votre confort.
En plus de votre toilette intime, nous vous conseillons de consommer des probiotiques, car ils aident à maintenir une flore vaginale saine. Et surtout, pensez à boire suffisamment d’eau. Et oui, l'hydratation améliore la santé générale du corps, y compris celle de votre vagin.
Et dernier point, non sans importance : le suivi médical régulier. Avec des examens gynécologiques réguliers, les médecins sont en mesure de prévenir et de détecter rapidement des éventuelles infections ou problèmes de santé vaginale.
In fine, il n’y a pas à paniquer face aux pertes vaginales. Elles font partie intégrante du fonctionnement normal du système reproducteur féminin. Pour autant, il est important de savoir différencier les pertes normales des anomalies et de consulter un médecin en cas de doute ou de symptômes préoccupants.
Sources : Ameli : Mycose vaginale et autres vaginites : que faire ? Lien