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Qui consulter en cas de dérèglement hormonal ?

Une perte de poids subite et inexpliquée, une transpiration excessive, des règles irrégulières, … Vous ne comprenez pas tous ces bouleversements ? Il se peut que vos hormones vous jouent des tours. Lorsqu’elles sont déséquilibrées, elles se manifestent par un tas d’effets secondaires plus ou moins désagréables. C’est le dérèglement hormonal. Alors de quoi s’agit-il exactement ? Quels en sont les symptômes ? Qui consulter ? Et comment rééquilibrer les hormones ? Mademoiselle Culotte vous fournit les réponses. 


Qu’est-ce qu’un dérèglement hormonal ?


Le dérèglement hormonal est un déséquilibre des hormones dans le sang. Le souci, c’est que les hormones régulent de nombreuses fonctions de l’organisme, tels que la reproduction, le métabolisme, la nutrition, le sommeil, le rythme cardiaque, la digestion, …

Lorsque les glandes du système endocrinien produisent trop ou trop peu d’hormones, ça provoque une multitude de symptômes, variant selon les hormones affectées (thyroïdiennes, sexuelles, insulinique, ...). 

Bon à savoir : les hommes et les femmes sont tous deux susceptibles de souffrir d’un dérèglement hormonal. Mais force est de constater que les femmes y sont beaucoup plus sujettes. Et pour cause, les causes de ce déséquilibre touche principalement la gent féminine, notamment à travers : 


Quels sont les symptômes d’un déséquilibre hormonal ? 


De la thyroïde à la libido en passant par la régulation de l’insuline, les hormones gèrent une grande partie de notre organisme. Et comme il y a une variété d’hormones pouvant subir un dérèglement, les symptômes sont tout aussi divers. Alors voici les plus courants, selon le type de dérèglement : 

  • Les hormones sexuelles (œstrogènes, progestérone, testostérone) : ces hormones affectent principalement les cycles menstruels, la libido, et les caractéristiques sexuelles. Lorsqu’elles sont déréglées chez les femmes, ces hormones peuvent provoquer des cycles menstruels irréguliers ou absents, des bouffées de chaleur, des sueurs nocturnes, une pilosité excessive, … Quant aux hommes, le dérèglement de la testostérone se traduit souvent par une perte de cheveux ou encore des troubles de l’érection. 
  • Les hormones thyroïdiennes : la thyroïde régule le métabolisme, le poids, l’énergie et la température corporelle. Lorsqu'elle est déréglée, il est fréquent de subir une fatigue chronique, une prise ou une perte de poids inexplicable. 
  • L’insuline : c’est l'hormone régulant le sucre sanguin. Un tel déséquilibre peut conduire au diabète. Ici, les symptômes se traduisent également par une fatigue intense, une envie fréquente d’uriner et de boire.  
  • Le cortisol et l'adrénaline : également appelée hormones du stress, le cortisol et l'adrénaline augmentent l’anxiété ou la nervosité lorsqu’elles sont déréglées. 

À côté de tous ces symptômes physiques, le dérèglement hormonal affecte aussi les émotions de ceux qui le subissent, avec des sautes d'humeur, une irritabilité accrue, de la dépression, des troubles du sommeil (insomnie, hypersomnie), une baisse de la libido, …

Autant de symptômes dont on se passerait bien. D’où l’importance de prendre rendez-vous avec un professionnel de santé. Mais quel médecin consulter en cas de dérèglement hormonal ?

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Qui consulter en cas de dérèglement hormonal ?


Quels que soient vos symptômes, la première chose à faire est de prendre rendez-vous avec votre médecin traitant. Celui-ci pourra réaliser un premier bilan avec des analyses sanguines pour identifier des anomalies hormonales. Selon les symptômes et l’origine de vos maux, il pourra vous orienter vers un spécialiste. 

Bon à savoir : c’est d’autant plus important de consulter le médecin traitant en premier que cela vous permet de respecter votre parcours de soins, et donc d’obtenir une meilleur remboursement de la sécurité sociale. 

À partir de cette première consultation, quel est le spécialiste le mieux indiqué en cas de dérèglement hormonal ? 

Bien souvent, il s’agit de l'endocrinologue. C’est le spécialiste des hormones. Il diagnostique et traite toutes les maladies du système endocrinien, comme les troubles de la thyroïde, le diabète, la dyslipidémie, l’obésité, les affections des glandes surrénales, de l’hypophyse, l’acromégalie, le syndrome de Cushing, la maladie d’Addison…

En plus de l’endocrinologue, d’autres spécialistes pourront également vous accompagner selon le type de déséquilibre hormonal : 

  • En cas de dérèglement menstruel : le gynécologue est le spécialiste du cycle menstruel et de la santé des femmes. Il pourra prendre en charge tous les dérèglements liés à la fertilité, la ménopause, le SOPK, ou encore l’endométriose. 
  • En cas de diabète : le diabétologue pourra suivre le taux de glycémie du patient, adapter le traitement et suivre les éventuelles complications liées à cette maladie. 
  • En cas d’alimentation déséquilibrée : les diététiciens et nutritionnistes pourront vous aider à adopter une alimentation plus équilibrée. Et in fine, à réguler les hormones. En cas d’anorexie ou de boulimie, des psychologues et thérapeutes peuvent aussi vous accompagner. 
  • En cas de stress chronique : là encore, une prise en charge psychologique pourra être nécessaire pour limiter l’impact du stress sur votre vie, et notamment sur vos hormones. 


Comment diagnostiquer un dérèglement hormonal ?


Pour comprendre les causes d’un dérèglement hormonal, plusieurs examens médicaux peuvent être prescrits par le professionnel de santé. À commencer par le bilan sanguin. Selon les symptômes ressentis, les hormones analysées varieront : 

  • Un dosage des hormones thyroïdiennes (TSH, T3, T4) pour diagnostiquer l’hyper ou l’hypothyroïdie
  • Un dosage des hormones sexuelles (oestrogènes, progestérone et testostérone) pour identifier des troubles menstruels ou un SOPK.
  • Les autres dosages (comme le cortisol, l’insuline ou la prolactine) pour explorer d'autres déséquilibres hormonaux.


À ces tests sanguins s'ajoutent une échographie ou une IRM. Elle permet de visualiser des anomalies dans les organes endocriniens, comme les ovaires, la thyroïde, ou les surrénales.

Selon les cas, des examens complémentaires peuvent être requis. Par exemple, un test de résistance à l’insuline en cas de suspicion de diabète. Ou encore un test de la densité osseuse pour évaluer l’impact d’un dérèglement hormonal sur les os en cas de ménopause précoce.


Quels traitements pour rééquilibrer les hormones ?


Quels que soient les effets secondaires ressentis, ils ne sont jamais très agréables. D’où l’importance de les soigner le plus tôt possible, soit avec des traitements hormonaux, soit avec des remèdes naturels. 


Les traitements hormonaux 


Lorsque la cause est clairement identifiée, le professionnel de santé peut prescrire différents types de traitement adapté au déréglement hormonal : 

  • La pilule contraceptive ou les thérapies hormonales : pour réguler les cycles menstruels ou gérer la ménopause. 
  • La thérapie thyroïdienne : des médicaments comme le Lévothyroxine (pour la l’hypothyroïdie) ou les antithyroïdiens (pour l’hyperthyroïdie) peuvent être prescrits. 
  • L’insuline : sous forme de piqûre ou de pompe, l’insuline permet de réguler la glycémie chez les personnes atteintes de diabète. 

Sans oublier un suivi régulier pour ajuster les traitements et évaluer les effets à long terme.


Les approches naturelles pour un rééquilibrage 


Notre mode de vie influence nos hormones. Alors pour les rééquilibrer, autant adopter de bonnes habitudes dès maintenant : 

  • Des modifications alimentaires : n’hésitez pas à inclure des aliments riches en oméga-3, vitamines D et B, et à limiter le sucre raffiné. 
  • De l’exercice régulier : boxe, cardio, yoga, danse, gym douce, … Quelle que soit l'activité physique pratiquée, elle aide à équilibrer le métabolisme et les hormones.
  • La gestion du stress : pratiquez des techniques de relaxation, comme la méditation, la respiration ou le yoga pour réduire l’impact du stress sur vos hormones.

En plus de soulager les symptômes du dérèglement hormonal, ces nouvelles habitudes aident aussi à les prévenir. 



Sources : Ameli, syndromes des ovaires polykystiques : ICI
Ameli : Contraception hormonale : ICI



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