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Phase lutéale du cycle menstruel - durée, symptômes et remèdes

Tout au long du cycle, vos hormones jouent au yoyo. Avec à la clé, de nombreux effets secondaires sur votre état physique et émotionnel. Alors pour vous aider à mieux comprendre ces variations hormonales, Mademoiselle Culotte se focalise sur une phase du cycle menstruel ; la phase lutéale. Qu’est-ce qui se passe ? Combien de temps ça dure ? Et comment soulager les éventuels désagréments liés à cette période ? On vous dit tout. 

 

Qu’est-ce que la phase lutéale ?


Avant de comprendre la phase lutéale, il convient de bien comprendre le fonctionnement du cycle menstruel. Celui-ci commence le premier jour des règles avec des saignements, des crampes abdominales et autres symptômes. Vous entrez alors dans la phase folliculaire. Son objectif : préparer votre corps à l’ovulation. 

Lorsque les ovules sont libérés, c’est la phase lutéale qui prend le relais. Au début, les hormones ont plutôt pour objectif de préparer un nid douillet au futur embryon. Mais s’il n’y a pas de fécondation, elles chutent drastiquement jusqu’à la fin de la phase lutéale. C'est-à-dire les prochaines règles. 

Voilà comment ça se passe grosso modo. Maintenant, on va rentrer un peu plus dans les détails de cette deuxième période du cycle menstruel.


Que se passe-t-il pendant la phase lutéale ? 


Comme vu précédemment, la phase lutéale commence avec l’ovulation et se termine juste avant le premier jour des règles. 

Pendant toute cette période, votre corps reste très actif. Lorsque l’ovule a été libéré par l’ovaire, il fait son chemin jusqu’aux trompes de Fallopes où il continue de mûrir avant de s'installer dans l’utérus. Les oestrogènes dont le but était de favoriser l’ovulation ont rempli leur mission. Elles vont donc diminuer progressivement. 

De son côté, le follicule qui contenait l’ovule se transforme en corps jaune. Celui-ci produit de la progestérone ; l’hormone sexuelle féminine qui a pour objectif de préparer votre utérus à accueillir l’ovule fécondé. Ainsi, sous l’action des progestérones,  la muqueuse utérine va s’épaissir. 

À ce stade, deux situations peuvent intervenir : 


L’ovule est fécondé par un spermatozoïde


L’ovule se fixe à l'endomètre environ 8 jours après la fécondation. C’est la nidation. L’objectif est de faciliter le développement de l’embryon. Plusieurs hormones vont alors entrer en jeu : 

  • L'hormone HCG (ou gonadotrophine chorionique) : il permet au corps jaune de continuer son activité pendant 3 mois 
  • Les œstrogènes et la progestérone : en cas de fécondation, leur rôle est d’aider à maintenir la grossesse, jusqu’à ce que le placenta soit fin prêt. 

La fécondation n’a pas lieu


Le corps jaune meurt, stoppant ainsi la production de progestérone. Et c’est là que les ennuis commencent ; ou plus précisément le syndrome prémenstruel (SPM), puis finalement, les prochaines règles. 

Lorsque le taux de progestérones commence à diminuer, une série de symptômes apparaît, tels que : 

  • Sautes d’humeur ;
  • Irritabilité ; 
  • Anxiété, stress ;
  • Fatigue ;
  • Ballonnements ;
  • Sensibilité au niveau de la poitrine ;
  • Maux de tête ;
  • Éruptions cutanées et acné ;
  • Fringales et appétit perturbé. 

Bon à savoir : dès la phase ovulatoire et pendant toute la phase lutéale, la température basale est plus élevée (environ 0,3 à 0,6 degré supplémentaire par rapport à la phase folliculaire). Si vous souhaitez tomber enceinte, n’hésitez pas à mesurer votre température corporelle tout au long du cycle. Lorsque vous constatez un pic de température, vous entrez probablement dans la période d’ovulation. 

 

deprime pendant la phase luteale

 

Comment mieux vivre la fin de la phase lutéale ? 


Le SPM propre à la phase lutéale peut parfois être difficile à vivre. Alors pour vous aider à y faire face, voici quelques remèdes naturels : 

  • Les huiles essentielles : selon vos symptômes, elles peuvent vous aider à retrouver l’énergie, apaiser les angoisses, limiter les ballonnements, etc. 
  • Le sport : une activité physique régulière permet d’apaiser les tensions (notamment mentales) afin de vous aider à améliorer votre sentiment de bien-être.
  • La méditation : ou les exercices de respiration pour mieux gérer son stress. 
  • L’alimentation équilibrée : même si vous avez de folles envies de sucre, essayez de les limiter pour atténuer les symptômes du syndrome prémenstruel. 

Attention, si les symptômes du SPM sont si intenses qu’ils vous empêchent de bouger de votre lit, vous souffrez peut-être de trouble dysphorique prémenstruel. Auquel cas, n’hésitez pas à consulter un médecin. 

 

Combien de temps dure la phase lutéale ?


La phase lutéale normale 


La phase lutéale correspond à la moitié du cycle menstruel. Sachant qu’il est en moyenne de 28 jours, la phase lutéale doit en principe durer 14 jours (depuis le 15ème jour jusqu’au 28ème). 

Mais ça, c’est en théorie. Dans la réalité, toutes les femmes sont différentes. Et oui, le cycle féminin ne dure pas toujours 28 jours. Il peut être de 24 jours, 32 jours, 26 jours, etc. Selon qu’il augmente ou qu’il baisse, la durée de la phase lutéale fera de même. 

Phase lutéale longue ou courte


Une phase lutéale courte dure moins de 11 jours. Et cela peut poser des problèmes en termes de fertilité, car la muqueuse utérine a moins de temps pour s’épaissir, et donc recevoir l’ovule fécondé qui voudrait s’implanter. Les problèmes de fertilité sont accentués si cette courte durée est associée à un taux de progestérone trop faible (moins de 0,5 ng/ml). Dans ce cas, on parle d’insuffisance lutéale. Il sera beaucoup plus difficile à l’utérus de se préparer correctement à une grossesse, augmentant ainsi le risque de fausse couche ou d’infertilité. 

À l’inverse, il est aussi possible d’avoir des phases lutéales longues. Cela n’a a priori pas d’incidence sur votre fertilité, sauf si c’est lié à un trouble hormonal, comme le syndrome des ovaires polykystiques (SOPK). 

 

 

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