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comprendre le depistage ist

Le dépistage des IST expliqué

Un nouveau partenaire, des démangeaisons vaginales inexplicables, un rapport sexuel non protégé, … Il existe une multitude de raisons justifiant le dépistage d’une IST. Aucune honte à avoir, bien au contraire ! La prévention avant tout. Mais comment ça se passe ? Est-ce gratuit ? Où se faire dépister ? Quid en cas de résultat positif ? Mademoiselle Culotte répond à toutes vos questions. 


Dans quel cas faire un dépistage IST ? 


Les maladies vénériennes n'attendent pas d'être invitées pour s'installer. Et le pire, c’est qu’elles passent souvent inaperçues ! Alors, plutôt que de jouer à la roulette russe avec votre santé intime, prenez les devants via le dépistage IST. 

Mais quand se faire dépister ? 

Tout dépend de votre situation : 

  • Vous remarquez des sensations inhabituelles au niveau de vos parties intimes ou en faisant pipi 
  • Vous venez de rencontrer quelqu'un et vous pensez passer à la vitesse supérieure sans capote 
  • Vous avez eu un moment d'égarement sans protection (la fellation et le cunnilingus, ça compte aussi) 
  • Vous prévoyez l’arrivée d’un nouveau-né ou une interruption volontaire de grossesse 
  • Vous démarrez une nouvelle méthode de contraception

Dans toutes ces hypothèses, il n’y a pas 36 questions à se poser. Direction le centre de dépistage IST pour un check up complet. Après tout, mieux vaut prévenir que guérir. Votre santé féminine vous en remerciera. 

Bon à savoir : chez les femmes enceintes, le dépistage de la syphilis est obligatoire en début de grossesse (même combat pour le futur papa qui doit aussi se faire dépister). 

Et rassurez-vous, il n’y a aucune honte à se faire dépister. Peu importe le nombre de partenaires sexuels que vous avez, ce diagnostic est avant tout un acte responsable indispensable à une vie sexuelle épanouie. 


Pourquoi se faire dépister ? 


Personne n'aime parler de maladies vénériennes. Le souci, c’est que ces petites bestioles peuvent squatter votre corps sans crier gare. Zéro symptôme ne veut pas dire zéro souci !

Vous pourriez être porteuse d’une infection sexuellement transmissible sans même le savoir. Le seul moyen d'être tranquille ? Un petit tour au centre de dépistage IST. 

Plus vous agissez vite, plus c'est simple à traiter. C'est comme un grain de poussière qui devient boule de neige : au début, un petit coup de balai suffit. Mais si vous attendez trop longtemps, ça peut devenir un vrai casse-tête. À savoir des problèmes pour avoir des bébés, des grossesses compliquées, voire pire, en cas de virus du SIDA ou d’hépatite. 

En connaissant votre statut (à risque ou non), vous pouvez aussi protéger votre partenaire. Alors, plus de procrastination pour le dépistage. 


Où se faire dépister pour une infection sexuellement transmissible ?


Vous avez enfin décidé de faire le test de dépistage IST ? Bravo ! Maintenant, il reste à savoir où le faire. Bonne nouvelle, il existe différents centres pour tous les profils : 

  • Le laboratoire de biologie médicale : avec une ordonnance de votre médecin, c'est remboursé par la Sécurité sociale (peu importe le type de maladie sexuellement transmissible analysée). 
  • Les CeGIDD (centres gratuits d'information, de dépistage et de diagnostic): c’est l’option idéale si vous préférez la discrétion ou que vous n'avez pas de carte vitale. Ici, personne n'a besoin de connaître votre nom ! En prime, ces centres sont gratuits pour le dépistage du VIH et de l’hépatite. 
  • Les centres de planification et d'éducation familiale (ou centre de santé sexuelle) : si vous avez envie de parler de contraception en même temps, c’est là où il faut aller.
  • Les centres de PMI (protection maternelle et infantile) : principalement dédiés aux futures mamans, qui ont des doutes sur leur santé intime. 
  • Les associations de lutte contre le Sida : pour un dépistage rapide du VIH, le test est gratuit. 
  • Les PASS (permanence d'accès aux soins de santé pour personnes en situation de précarité) : si vous galérez côté papiers ou argent, les PASS accueillent les personnes les plus démunies et sans couverture médicale.


Bon à savoir : Par principe, le dépistage du VIH est gratuit sans ordonnance et sans rendez-vous. Mais depuis le 1er septembre 2024 et le dispositif “Mon Test IST”, 4 autres infections sexuellement transmissibles s’inscrivent sur la liste des dépistages gratuits. À savoir le virus de l’hépatite B, la syphilis, la gonorrhée et la chlamydia. 


Plus d'excuses pour ne pas prendre soin de vous ! Choisissez l'option qui vous met le plus à l'aise. Et rappelez-vous : l'important, c'est de faire le test, pas où vous le faites. 

les analyses d'un depistage IST

Comment se passe un dépistage IST ? 


Stressée à l'idée de faire le dépistage pour une infection sexuellement transmissible ? Pas de panique, la procédure est aussi simple que rapide. 

Avant de commencer, vous devez remplir un questionnaire. Cela permet au biologiste de savoir quels tests faire. Car en matière de maladies vénériennes, il y en a pour tous les goûts selon l’IST suspectée : 

  • La prise de sang : pour détecter le VIH, l’hépatite B ou la syphilis. 
  • L’échantillon d'urine : pour la chlamydia, la gonorrhée ou la trichomonase.
  • Le prélèvement : pour le papillomavirus, la trichomonase (le frottis cervical) ou l’herpès génital (un prélèvement de la lésion).

Bon à savoir : pour le virus du SIDA, il y a aussi l’autotest qui coûte entre 10 et 28 €. Il n’est pas remboursé par l’Assurance Maladie, mais la discrétion est maximale. 


Que faire en cas de résultat positif ? 


Si le résultat du test IST est positif, respirez un grand coup ! La plupart des maladies vénériennes se soignent super bien, alors ne sombrez pas dans la panique. À la place, suivez votre traitement à la lettre. Tant que l’infection n’a pas totalement disparu, les rapports sexuels sont protégés ou ne sont pas. Si vous continuez à faire l’amour sans préservatif, vous ne sortirez jamais de ce calvaire ; l’IST reviendra encore et encore, comme un boomerang. 

Bon à savoir : si vous avez chopé une infection, vous êtes plus fragile aux autres. Alors double vigilance, notamment vis-à-vis des nouveaux partenaires. 

Une fois le traitement, votre médecin ou gynécologue vous demandera sans doute de revenir faire des contrôles. Cela permet de s’assurer que l’IST est bel et bien partie. 

À côté du traitement, la partie la plus délicate est sans doute l’annonce aux partenaires. Oui, c'est gênant. Oui, vous préféreriez vous cacher sous votre couette. Mais c'est tellement important ! Un simple message suffit : "Hey, j'ai fait un test et il est positif, tu devrais faire un dépistage IST". Pas besoin d'un discours. Et si vraiment vous n’y arrivez pas, votre médecin peut le faire anonymement pour vous.

Dans tous les cas, n'ayez pas honte : prendre soin de sa santé et de celle des autres est un signe de maturité. 


 

 

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