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Cancer du col de l’utérus - Symptômes, prévention et traitement
¾ des cancers diagnostiqués chez les femmes de moins de 65 ans sont des cancers du col de l’utérus. Une prédominance qui justifie les multiples campagnes de prévention. Car oui, il est possible d’éviter cette maladie responsable d’un millier de décès annuels en France. Comment ? Entre identification des symptômes, connaissance de la maladie et adoption des bons gestes, Mademoiselle Culotte vous explique tout.
Qu’est-ce que le cancer du col de l’utérus ?
Plus de 3 100 femmes seraient touchées chaque année par le cancer du col de l’utérus. Mais c’est quoi exactement ? Pour le comprendre, revenons sur l’anatomie féminine. Et plus précisément, le col de l’utérus. Il s’agit du passage entre le vagin et l’utérus (l’organe reproducteur par excellence de la femme). Seulement voilà, des cellules cancéreuses peuvent se développer juste à cet endroit. Et le cancer de l’utérus apparaît. Mais sa croissance est lente. C’est justement pour ça qu’il vaut mieux détecter des anomalies avant qu’elles ne deviennent graves (c’est possible grâce aux examens de dépistage).
Mais alors pourquoi des cellules cancéreuses se développent-elles ici ? Bien souvent, c’est lié à une infection persistante par le papillomavirus humain (HPV) ; un virus courant qui se transmet principalement lors des rapports sexuels. La plupart du temps, notre système immunitaire l’élimine naturellement sans même qu’on s’en rende compte. Mais pas toujours. Parfois, il s’installe et provoque ces fameuses lésions précancéreuses.
Bon à savoir : Le cancer du col de l’utérus n’est pas le cancer de l’utérus. Le premier touche la partie basse de l’utérus (le col), tandis que le second se développe dans la muqueuse qui tapisse l’intérieur de l’utérus (l’endomètre).
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Quels sont les symptômes à connaître ?
Au début, le cancer du col de l’utérus est souvent silencieux. Il peut évoluer sans provoquer de signes visibles. C’est pour cette raison que le dépistage du cancer du col de l’utérus est si important. Il permet de repérer des anomalies avant même l’apparition des symptômes.
Mais en l’absence de dépistage, certains signaux peuvent vous alerter :
- des saignements inhabituels, en dehors des règles, après un rapport sexuel ou après la ménopause ;
- des pertes vaginales anormales, plus abondantes, malodorantes ou teintées de sang ;
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des douleurs pelviennes persistantes ou ressenties pendant les rapports sexuels.
Ces signes ne signifient pas automatiquement qu’il s’agit d’un cancer du col de l’utérus. Nombreuses autres causes bénignes peuvent les expliquer. Mais lorsqu’il s’agit de santé féminine, mieux vaut prévenir que guérir. Alors si vous détectez la moindre anomalie, n’hésitez pas à consulter.
Peut-on prévenir le cancer du col de l’utérus ?
Bonne nouvelle, le cancer du col de l’utérus fait partie des rares cancers pour lesquels on dispose de moyens de prévention efficaces.
- La vaccination contre le papillomavirus (HPV) : recommandée chez les adolescentes et désormais aussi chez les garçons, elle protège contre les types de virus les plus à risque. Plus le vaccin est administré tôt, mieux il agit, mais il reste utile même après le début de la vie sexuelle.
- Le dépistage régulier : il est conseillé de réaliser un frottis ou un test HPV tous les 3 à 5 ans, selon l’âge. Ces examens, rapides et indolores, permettent de repérer des lésions précancéreuses avant qu’elles n’évoluent en cancer.
Mais il y a aussi d’autres habitudes à prendre pour protéger votre col : limiter le tabac, utiliser le préservatif pour réduire les risques d’infections sexuellement transmissibles, et consulter régulièrement son ou sa gynécologue.
Bon à savoir : même si les traitements sont très efficaces, le cancer du col de l’utérus reste responsable d’un millier de décès par an. D’où l’importance du suivi gynécologique. C’est votre meilleure arme pour réduire le risque contre cette maladie.

Et si le diagnostic tombe : quels sont les traitements du cancer du col de l’utérus ?
Recevoir un diagnostic de cancer du col de l’utérus est toujours un choc. Mais avec les progrès de la médecine, les traitements sont de plus en plus efficaces. Le choix dépend du stade de la maladie et de l’état de santé global :
- La chirurgie : lorsque les cellules cancéreuses sont détectées tôt, une intervention peut suffire à retirer les lésions ou la partie du col touchée. Dans certains cas, cela permet même de préserver la fertilité.
- La radiothérapie et la chimiothérapie : elles peuvent être utilisées seules ou combinées, pour détruire les cellules cancéreuses ou éviter leur propagation.
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Les traitements ciblés ou l’immunothérapie : plus récents, ils renforcent les défenses naturelles du corps ou bloquent la croissance des cellules malades.
Au-delà du traitement médical, le suivi est essentiel. Des rendez-vous réguliers permettent de vérifier la guérison, de prévenir les récidives et d’accompagner la femme dans sa reconstruction.
Comment bien vivre pendant et après la maladie ?
Vivre avec un cancer du col de l’utérus ne se limite pas aux traitements médicaux. Pendant tout le parcours, vous devez prendre soin de votre corps et de votre esprit.
Ce n’est pas toujours facile, car les traitements peuvent provoquer de nombreux effets secondaires : fatigue, douleurs, sécheresse vaginale, changements hormonaux, … Mais il est possible de les atténuer.
D’abord, en chouchoutant votre corps. Pour cela, l’alimentation équilibrée et l’activité physique sont vos meilleures alliées. Et rassurez-vous, comme vous vous sentirez probablement très fatiguée, la marche, le yoga ou la natation suffisent pour vous soutenir dans cette épreuve.
Ensuite, en prenant soin de votre mental. Face au diagnostic, de nombreuses femmes ressentent de l’angoisse, de la peur ou une perte de confiance en elles. Pour minimiser l’impact de la maladie sur votre moral, n’hésitez pas à parler avec un professionnel de santé mentale, rejoindre un groupe de soutien ou échanger avec d’autres femmes ayant traversé la même expérience. Ça vous aidera à briser l’isolement et à retrouver de la sérénité.
Que ce soit en prévention ou après le cancer du col de l’utérus, la règle d’or, c’est de prendre soin de vous.
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