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La symptothermie - Une méthode de contraception naturelle
Pilule contraceptive, stérilet au cuivre, implant, anneau vaginal, préservatif, … Vous avez testé nombre de moyens de contraception, mais rien n’y fait. Aucune ne vous convient ! Mais avez-vous essayé la symptothermie ? Avec cette méthode naturelle, pas besoin d'ingérer des hormones de synthèse, ni d’insérer un corps étranger dans votre vagin. La seule chose que vous avez à faire, c’est d’apprendre à connaître votre corps sur le bout des doigts. Envie de tenter l’aventure ? Mademoiselle Culotte vous explique tout sur la méthode symptothermique.
La symptothermie, Kesako ?
Un mode de contraception naturel
La symptothermie est une approche naturelle de la contraception. Au lieu d’utiliser des pilules, implants, patchs, dispositifs intra-utérins et autres moyens modernes, vous observez votre corps pour identifier les périodes fertiles.
De par cette approche 100 % naturelle, la symptothermie est sans doute la méthode contraceptive la plus ancienne qui existe (les fameux remèdes de grand-mère sont souvent les plus efficaces). Il y a quelques centaines d’années, les femmes n’avaient pas accès aux modes de contraception modernes. Alors pour ne pas accumuler les dizaines de marmots, elles n’avaient pas 36 solutions. Il leur fallait apprendre le fonctionnement de leur corps pour éviter de tomber enceinte encore et encore, et par là même, mettre en danger leur propre santé (aussi bien physique que mentale).
Le cycle menstruel au coeur de la symptothermie
À la base de la symptothermie, il y a la compréhension du cycle menstruel. Si vous ne savez pas bien comment il fonctionne, une petite piqûre de rappel s’impose :
- La phase folliculaire : tout commence avec la période des règles. Une fois que tous les résidus de la muqueuse utérine ont été expulsés, le corps se prépare à libérer l’ovule et à ouvrir le col de l’utérus. Cette phase dure en moyenne 14 jours.
- La phase ovulatoire : c’est à ce moment que les ovaires libèrent l’ovule. En principe, ça se passe le 14ème jour après le premier jour des règles. Donc si vous ne voulez pas tomber enceinte, il faudra éviter les câlins avec votre amoureux (ou mettre un préservatif), car cette période est particulièrement propice à la procréation.
- La phase lutéale : une fois que l’ovule est libéré, le corps prépare un petit nid douillet pour le futur embryon. L’endomètre s’épaissit et les hormones sont sens dessus dessous. Ce qui explique d’ailleurs le fameux syndrome prémenstruel à la fin de cette période. Et s’il n’y a fécondation, le cycle menstruel recommence.
Pour chaque période, il y a des variations physiologiques différentes. C’est justement ça la symptothermie : analyser ces variations pour identifier la période de fertilité.
Mais attention, les dates que nous vous communiquons ne sont que des moyennes. Chaque femme a un cycle unique avec des variations bien particulières. Il se peut que vous ovuliez 18 jours après le premier jour de vos règles (en cas de cycle long) ou dès le 10ème jour (en cas de cycle court). Alors pour savoir où vous vous situez, mieux vaut apprendre à écouter votre corps.
Comment réussir sa contraception naturellement ?
Pour suivre votre cycle menstruel, et notamment votre période ovulatoire, deux unités de mesure sont utilisées en symptothermie.
La courbe de température basale
Au cours de votre cycle menstruel, votre température corporelle évolue. Et plus précisément, votre température basale (celle que vous mesurez au réveil avant de mettre un pied à terre).
Lors de la phase folliculaire, la température reste stable (entre 36 et 36,5 º en moyenne). Puis lors de l’ovulation, la température chute légèrement avant de remonter juste après (0,5 º supplémentaires) du fait d’un pic de progestérone.
Alors pour connaître votre période de fertilité, munissez-vous d’un thermomètre et prenez votre température tous les matins. Lorsque vous constatez ces variations de température, vous saurez que l’ovulation a bel et bien eu lieu.
L’étude de la glaire cervicale
À côté de la mesure de la température quotidienne, il y a aussi l’observation de la glaire cervicale (ce sont les pertes vaginales que vous constatez tout au long du cycle). Et celles-ci évoluent également au cours du cycle.
Lors de la phase folliculaire, les pertes cervicales augmentent très progressivement. Elles sont d’abord inexistantes pour devenir de plus en plus abondantes et filaires à mesure que l’ovule est prêt à sortir. Lorsque leur apparence se rapproche de celle d’un blanc d’oeuf cru, il est fort probable que vous soyez en période d’ovulation. Et oui, ces sécrétions ont pour but de faciliter le passage des spermatozoïdes jusqu’à l’ovule.
Enfin, lors de la phase lutéale, la glaire cervicale s’épaissit (comme coagulée) mais baisse en intensité, jusqu’à l’arrivée des règles.
Bon à savoir : chez certaines femmes, la phase ovulatoire s’accompagne aussi de spotting (des pertes de sang) à cause de la chute d’oestrogène.
La palpation du col de l’utérus
Dernière méthode de la symptothermie, c’est la palpation du col de l’utérus. Celle-ci est optionnelle, mais nous vous conseillons de mettre les doigts de temps en temps pour comprendre ce qui se passe à l’intérieur de votre vagin.
En période non fertile, le col de l’utérus est fermé grâce à un bouchon muqueux épais qui empêche les spermatozoïdes de passer. À mesure que la libération de l’ovule se rapproche, le col de l’utérus commence à s’ouvrir progressivement. Grâce à la palpation, vous pouvez observer ces différents phénomènes.
Mais rassurez-vous, les deux premières méthodes sont déjà largement suffisantes pour identifier vos périodes fertiles. Et si vous avez des doutes, il y a aussi les tests d’ovulation qui peuvent vous accompagner les premiers mois.
Pour un suivi optimal de vos symptômes menstruels, n’hésitez pas à utiliser notre application. Vous pourrez y préciser votre température, l’apparence de votre glaire vaginale, l’ouverture du col de l’utérus et autres signes ovulatoires (des douleurs mammaires, des crampes abdominales, une montée de la libido, …). Grâce à toutes ces indications, vous aurez accès à un calendrier sur mesure qui vous indique votre période d’ovulation. Vous saurez ainsi quand faire l’amour ou mettre un préservatif.
Télécharger l’application Mademoiselle Culotte
Quand faire l’amour (ou non) pour éviter de tomber enceinte ?
Maintenant que vous avez compris comment fonctionnait votre corps, il est temps de passer aux choses sérieuses. Après tout, le but de la symptothermie est de vous indiquer les périodes de fertilité. Et in fine, le meilleur (ou le pire) moment pour avoir des rapports sexuels.
Globalement, vous savez qu’il faut éviter la période d’ovulation. Car si le spermatozoïde entre en contact avec l’ovule, il y a de fortes chances qu’un petit embryon se forme. Alors si vous voulez éviter cela, il faudra restreindre vos ardeurs.
Mais attention, le corps humain est complexe. En effet, l’ovule a une durée de vie de 12 à 24 heures (ce qui limite la fenêtre de fertilité). Mais les spermatozoïdes, eux, sont beaucoup plus résistants. Ils restent vivaces jusqu’à 5 jours après avoir pénétré votre vagin. Donc si vous avez eu des rapports sexuels la veille ou l’avant-veille de votre phase ovulatoire, ils peuvent toujours partir à la rencontre de l’ovule.
Il faudra donc éviter les rapports sexuels ou vous protéger dans les 5 jours précédents l’ovulation, jusqu’à 24 heures après.
La symptothermie, une méthode miracle ?
Mieux connaître son corps, limiter le risque de grossesse sans se bourrer d’hormones altérant le cycle menstruel, … La symptothermie a tout pour plaire. Alors pourquoi toutes les femmes n’utilisent-elles pas ce mode de contraception ? La réponse est claire : la symptothermie n’est pas fiable à 100 %. Aucun moyen contraceptif ne l’est, direz-vous ! C’est vrai, mais dans la pratique, le risque de tomber enceinte n’est pas négligeable (8% de risque en moyenne). Le problème en soi n’est pas la fiabilité de cette méthode naturelle. Si vous suivez les étapes susmentionnées avec exactitude, le taux d’efficacité est de 99,6 %. Le problème, c’est la rigueur imposée par ce mode de contraception. Tous les jours, sans exception, vous devez prendre votre température pour suivre les différentes phases du cycle. À chaque fois que vous allez aux toilettes, il faudra aussi observer vos glaires cervicales. Si besoin, vous devrez aussi insérer vos doigts dans le vagin pour analyser l’ouverture du col de l’utérus. Et ce, pendant plusieurs cycles (au moins 3). Alors oui, c’est contraignant, mais ça vous évite aussi d’ingérer des hormones artificielles.
Outre ces contraintes, la symptothermie n’est pas faite pour toutes les femmes. En effet, celles qui connaissent des troubles menstruels auront beaucoup plus de difficultés à identifier les schémas de fertilité. Cela concerne, entre autres, les femmes souffrant d’un SOPK, d’aménorrhées secondaires, d’anorexie, d’un stress chronique, d’endométriose, …
L’idée n’est surtout pas de vous décourager d’utiliser cette méthode de contraception. Bien au contraire. Mais il faut être consciente des risques, et surtout, vous montrer extrêmement rigoureuse si vous choisissez de vous protéger de cette manière.
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