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Irritation vulvaire : comment la prévenir et la traiter ?

Irritation vulvaire : comment la prévenir et la traiter ?

Des démangeaisons au niveau de la vulve ? Si elles peuvent être fréquentes et sans gravité, ces irritations sont pour le moins désagréables. Alors pour éviter de subir des vulvovaginites à répétitions, Mademoiselle Culotte vous propose son guide pour prévenir et soigner l’irritation vulvaire. 


Qu'est-ce que l'irritation vulvaire ?


L’irritation vulvaire (vulvite ou vulvovaginite) désigne une inflammation de la vulve. 

Mais avant de rentrer dans les détails, un petit rappel : c’est quoi une vulve ? C’est l’ensemble des organes génitaux externes féminins. Autrement dit, c’est la fente vulvaire qui est caractérisée par les deux grandes lèvres et les deux petites lèvres (qui forment le capuchon du clitoris). 

Leur rôle est tout simplement de protéger l’entrée du vagin pour éviter que des bactéries, des germes, et autres infections ne pénètrent vos parties les plus intimes. Pour assurer son rôle protectrice, la vulve dispose de plusieurs armes secrètes : les poils pubiens (même si vous ne les aimez pas, ils ont une grande utilité), la flore vaginale et ses “bonnes” bactéries ainsi que les sécrétions 

Seulement voilà, même avec toutes ces couches de protections, la vulve reste exposée à de nombreux agents pathogènes (ne serait-ce que la transpiration entre les cuisses). D’autant plus qu’elle est positionnée pile-poil entre 3 orifices, que sont l’urètre, l’entrée du vagin, l’anus. 

Bref, vous l’aurez compris, cette zone génitale peut être “infectée de 1 001 manières”. Et lorsqu’il y a inflammation, plusieurs effets secondaires peuvent se faire ressentir, tels que des démangeaisons vulvaires, des rougeurs, une sensation de gêne, des brûlures, une sensibilité accrue, et parfois des écoulements vaginaux à l’odeur nauséabonde. 

Selon le type d’inflammation, vous pourriez avoir : 

  • Une irritation vulvaire aiguë : les symptômes apparaissent soudainement.  
  • Une irritation vulvaire chronique : les symptômes persistent dans le temps.

Quel qu’en soit le type, il est important d’en connaître la cause pour pouvoir la traiter rapidement. 


Quelles sont les causes possibles de l'irritation de la vulve ? 


En tant de barrière protectrice, la vulve est soumise à de nombreux dangers : 

  • Une infection : ce peut être une mycoses, vaginoses bactériennes, infections sexuellement transmissibles. Dans ce cas, vous subirez certainement d’autres symptômes, comme des mauvaises odeurs, des douleurs pendant les rapports sexuels, des saignements entre les règles  … 
  • Une affection dermatologique : comme l’eczéma, le lichen vulvaire ou une allergie (à des produits d'hygiène intime, lessives, ou latex des préservatifs). 
  • Des irritants chimiques : même sans y être allergique, les savons parfumés, gels douche, douches vaginales peuvent aussi provoquer des irritations vulvaires. D’où l’importance de faire attention aux produits choisis. 
  • Une hygiène intime excessive : en plus des produits d’hygiène, c’est la toilette intime qui peut poser problème. En particulier les douches vaginales. En effet, le vagin est autonettoyant. Vous n’avez donc pas besoin de le nettoyer par vous-même au risque de perturber l'équilibre naturel de la flore vaginale.
  • Une hygiène intime insuffisante : s’il ne faut pas nettoyer son vagin, il faut tout de même nettoyer sa vulve régulièrement. Et surtout, d’adopter la bonne méthode de nettoyage quand vous allez aux toilettes, notamment pour les selles. C’est-à-dire, ne pas nettoyer de l’anus vers la vulve, car cela rapatrie les bactéries fécales qui peuvent ensuite s’introduire dans les organes génitaux. 
  • La sécheresse vaginale : elle est souvent liée à la ménopause ou à certains traitements médicaux.
  • La transpiration excessive : elle peut être provoquée par des sous-vêtements trop serrés, des matériaux synthétiques ou une activité physique intense. 

Bon à savoir : les jeunes filles ont plus à risque de connaître des irritations de la vulve, car la peau située dans cette zone est plus délicate. Sans oublier que l’ouverture vaginale est encore plus proche de l’anus, et donc plus à risque.

 


Quand consulter un médecin ?


La plupart du temps, l’irritation vulvaire est sans gravité. Elle disparaît naturellement en adoptant les bonnes mesures d’hygiène. Cela dit, si elle persiste ou que vous subissez des symptômes inhabituels (pertes vaginales malodorantes, douleurs sévères ou saignements), il convient d’aller consulter un médecin ou un gynécologue. 

Il en va de même si vous avez des antécédents d'infections vaginales fréquentes ou de troubles dermatologiques.

La plupart du temps, un examen physique de la vulve et du vagin suffit pour déterminer la cause de l’irritation vulvaire. Mais il se peut que des tests supplémentaires (prélèvements vaginaux) soient requis pour identifier les infections bactériennes ou fongiques.


Quel traitement pour une vulvovaginite ?


À moins qu’il ne s’agisse d’une infection nécessitant un traitement médical (antifongiques, antibiotiques, corticostéroïdes), la meilleure manière de soulager une irritation vulvaire est d’adopter une hygiène intime saine. Voici quelques conseils : 

  • Les produits hypoallergéniques : c'est-à-dire sans parfum, avec un pH doux et adapté à l'hygiène intime.
  • L’hydratation et la lubrification : particulièrement utile si vous souffrez de sécheresse intime. 
  • Les vêtements : évitez les vêtements et sous-vêtements trop serrés en matière synthétique. Privilégiez les vêtements en coton. Et en période de règles, optez pour les culottes menstruelles qui sont à la fois confortables et hypoallergéniques.
  • Les douches vaginales : à bannir de votre routine d’hygiène. Nettoyez votre zone intime, mais il ne sert à rien d’y aller en profondeur. 
  • Les huiles végétales pures : elles soulagent les irritations vaginales. La meilleure, c’est l’huile vierge de Coco non raffinée qui agit en tant que lubrifiant,  hydratant, antifongique et antibactérien. Il y a aussi le beurre de Karité, l’huile de cacao, de Calendula, d’amande douce, …
  • L’épilation intégrale : à éviter. Vos poils pubiens sont votre meilleure défense contre les irritations de la vulve. 

 

Finalement, il n’y a pas UN traitement contre l’irritation vulvaire, mais plutôt un ensemble de bonnes habitudes à prendre à titre de prévention.

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