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tout savoir sur le col de l'utérus

Tout savoir sur le col de l’utérus

Souvent mentionné lors des rendez-vous gynécologiques, le col de l'utérus reste méconnu de nombreuses femmes.  Et pourtant, il est au cœur de votre anatomie féminine.  Cycle menstruel, grossesse, accouchement, cet organe cylindrique joue un rôle majeur aux principales étapes de votre vie. Alors comment évolue-t-il ? Quelles sont les fonctions du col de l’utérus ? Quelles anomalies peuvent l’affecter ? Et surtout, comment en prendre soin ? Mademoiselle Culotte vous explique tout. 


Qu’est-ce que le col de l’utérus ? 


Le col de l’utérus est un organe clé du système reproducteur féminin. Il fait office de véritable passage entre votre vagin et votre utérus. 

Niveau format, il se présente comme une structure cylindrique d'environ 4 à 5 cm de longueur (qui peut parfois évoquer celle du gland masculin), située dans la partie inférieure de l'utérus. Il se compose de deux parties distinctes : l'exocol, visible lors d'un examen gynécologique, et l'endocol, la partie interne connectée à l'utérus. 

Mais quelles sont les fonctions du col de l’utérus ? En gros, son rôle est de garantir votre bonne santé reproductive. Voici comment : 

  • Communication entre l’extérieur et l’intérieur de votre corps : il régule le passage des fluides, comme le sang menstruel qui s'écoule chaque mois, ou encore le sperme lors des relations sexuelles. 
  • Protection contre les attaques externes : l’endocol produit la glaire cervicale. Peu ragoûtante, cette substance constitue un véritable bouclier contre les infections potentielles. 


Comment évolue le col de l’utérus au fil des cycles menstruels ? 


La position du col selon le cycle menstruel


Entre ouverture du col, changement de position et de consistance, votre organe féminin se transforme tout au long de votre cycle menstruel : 

  • Pendant vos règles : il reste légèrement ouvert pour permettre au sang menstruel de s'écouler, avec une consistance plutôt molle. 
  • Après les menstruations : durant le reste de la phase folliculaire, il adopte une position plus basse dans le vagin. Il se ferme et devient plus ferme au toucher. 
  • Au moment de l'ovulation : votre col joue le jeu de la fertilité. Il remonte, s'adoucit et s'ouvre pour faciliter le passage des spermatozoïdes. 
  • Durant la phase lutéale : il redescend, se referme progressivement et retrouve sa fermeté pour créer une barrière protectrice contre les infections. 


Ces changements ne sont pas de simples curiosités anatomiques. Et oui, le col de l’utérus joue un rôle crucial dans votre fertilité. Entre sa position et la production de glaire cervicale qui devient plus abondante et filante, il facilite le passage des spermatozoïdes. Mais ce n’est pas le seul à agir. À l'approche de l'ovulation, l'utérus aussi se redresse tout entier pour s'aligner avec le vagin. 

À l’inverse, pendant les phases infertiles, l’utérus adopte une position plus horizontale, avec un col orienté vers l'arrière pour les utérus anteversés. Le chemin devient alors plus compliqué pour les spermatozoïdes. 


Le col de l’utérus pendant la grossesse et l’accouchement 


Dès que la grossesse s'installe, le col de l'utérus entame sa transformation pour accueillir et protéger votre futur bébé. 

Alors qu'il était soumis aux fluctuations cycliques mensuelles, il adopte désormais une posture de gardien : plus fermé, plus long et nettement plus rigide. Cette fermeture crée un véritable rempart contre les infections potentielles qui pourraient menacer la grossesse. Mieux encore, votre col se dote d'une protection supplémentaire en formant un bouchon muqueux qui obture l'entrée de l'utérus. Et ce, jusqu'aux prémices de l'accouchement. 

Quand vient le grand jour, le col de l’utérus commence à se dilaterSous l'influence des contractions utérines et des hormones, il s'assouplit, s'amincit, jusqu’à s'ouvrir progressivement. À pleine dilatation (environ 10 centimètres), le col s'efface complètement pour ne former qu'un avec l'utérus. Il crée ainsi un passage suffisamment large pour permettre au bébé de s'engager dans le canal vaginal. 

Dans les semaines qui suivent l'accouchement, il retrouve progressivement sa forme originelle. Mais évidemment, il conserve quelques souvenirs de l'aventure et sa forme peut légèrement changer. 

De par le travail qu’il a dû mener pendant ces neuf mois, il est primordial de porter une attention particulière à sa cicatrisation. Si vous ressentez des douleurs persistantes, des saignements anormaux ou des sensations inhabituelles, courez prendre rendez-vous avec un professionnel de santé (votre gynécologue, votre sage-femme ou votre médecin traitant). 

 

col de l'utérus


Quelles sont les pathologies liées au col de l’utérus ?


Rougeurs, inconfort, infections, … Certains de vos désagréments intimes trouvent leur origine au niveau du col de l’utérus. 


Les pathologies et anomalies à connaître


Parmi les affections du col de l’utérus, la plus connue reste le papillomavirus humain. Et pour cause, le HPV touche jusqu'à 80% des femmes et des hommes au cours de leur vie. Dans la majorité des cas, cette infection disparaît spontanément. Mais certaines souches peuvent persister et provoquer des lésions précancéreuses sur le col (appelées dysplasies cervicales). Autrement dit, elles peuvent évoluer vers un cancer  du col si elles ne sont pas détectées à temps. D’où l’importance de surveiller ces modifications cellulaires dues au HPV. 

À côté du virus du papillome humain, d’autres anomalies peuvent toucher le col de l’utérus. Voici les plus courantes : 

  • La cervicite : une inflammation du col souvent causée par des infections sexuellement transmissibles (comme la chlamydia ou la gonorrhée). Elle provoque douleurs, saignements après les rapports sexuels et pertes anormales. 
  • Les polypes cervicaux : il s’agit d’excroissances bénignes qui peuvent saigner au moindre contact. 
  • L'incompétence cervicale : le col se dilate prématurément pendant la grossesse, augmentant le risque d'accouchement précoce. 
  • Les mycoses et déséquilibres de la flore vaginale : ils peuvent également fragiliser votre col, le rendant plus vulnérable aux infections. 


La prévention


Face à ces risques, la prévention reste votre meilleure protection. 

À commencer par la vaccination contre le HPV (idéalement avant les premiers rapports sexuels). Elle protège contre les souches de HPV les plus à risque de provoquer un cancer. 

Cela n’empêche pas le test de dépistage. Plus précisément, il s’agit d’effectuer un frottis cervico-utérin qui permet  de détecter précocement toute anomalie cellulaire. Nous vous recommandons de vous faire dépister tous les 3 ans afin d’identifier d’éventuelles lésions avant même qu'elles ne deviennent cancéreuses. 

Sans oublier quelques gestes simples pour prendre soin de son utérus : 

  • Des consultations gynécologiques régulières, 
  • L'utilisation de préservatifs lors des rapports à risque, 
  • Une attention particulière à tout symptôme inhabituel typique d’une inflammation du col de l’utérus (saignements intermenstruels, douleurs pelviennes, pertes anormales). 

N'oubliez pas que la plupart des problèmes liés au col de l'utérus, détectés tôt, se traitent efficacement. 


À lire aussi pour mieux comprendre les organes féminins : 


Comment prendre soin de son col de l’utérus ?


Hygiène intime et bonnes pratiques


La bonne santé reproductive commence par une hygiène intime adaptée. Privilégiez des soins doux au pH physiologique entre 5 et 5,5 et bannissez les douches vaginales. Contrairement aux idées reçues, elles perturbent l'équilibre naturel de votre flore et peuvent favoriser les infections remontant vers le col. 

Côté garde-robe, faites le choix de sous-vêtements en coton qui laissent respirer votre zone intime et limitez le port de vêtements trop serrés.


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Alimentation et micronutrition


Ce que vous mettez dans votre assiette influence directement la santé de votre col. Certains nutriments jouent un rôle protecteur pour cette zone sensible. Voici nos favoris : 

  • Les aliments riches en vitamine C et E soutiennent la santé cellulaire du col. 
  • Les oméga-3 offrent une action anti-inflammatoire précieuse qui peut aider à réduire l'inflammation en cas d'infection légère. 
  • Le zinc et le sélénium agissent comme de véritables boucliers contre les infections et le stress oxydatif. 
  • Les probiotiques participent à l’équilibre de la flore vaginale. 


Surveillance et suivi médical


Comment surveiller son col de l’utérus ? Avant même d’aller chez le gynécologue, apprenez à écouter votre corps. Des saignements en dehors des règles ou après les rapports sexuels, des douleurs pelviennes persistantes ou des pertes vaginales inhabituelles, …. autant de symptômes qui peuvent révéler une infection ou une anomalie nécessitant une prise en charge. 

Pour autant, n’attendez pas de ressentir des effets désagréables pour prendre rendez-vous. Le suivi gynécologique régulier reste votre meilleur allié pour prendre soin de votre santé reproductive. 

Et bien sûr, en période de grossesse et de post-partum, redoublez de vigilance, car votre col traverse alors des transformations majeures. 



Source : 

Le dépistage du cancer du col de l’Utérus par Santé France. Consulter. 



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